Partenariat Défi Écologique

Partenariat Défi Écologique

Dans le cadre de notre labellisation refuge LPO en 2014 et de notre politique de préservation et de valorisation de la biodiversité de nos jardins, nous avons mis en place un partenariat avec Défi écologique® ayant pour objectif l’amélioration de l’habitat de la faune sauvage et la volonté d’enrichir notre biodiversité pour faire du jardin un vrai refuge naturel.

Avec l’aide de Julien Hoffmann (Défi écologique®), nous avons pu sélectionner les espèces les plus intéressantes à favoriser autant en considérant leur rareté et leur fragilité au niveau local et plus largement régional qu’au niveau de leur intérêt par rapport à nos pratiques de jardinage : auxiliaires de culture, lutte contre les ravageurs, pollinisation, amélioration générale de l’écosystème que forme le jardin.

Enfin, le but est également la sensibilisation de nos visiteurs à la préservation de la biodiversité. Nous expliquons l’impact sur notre quotidien comme sur les écosystèmes des espèces invitées à s’installer ainsi que leur état de conservation et au final leur donner des idées pour qu’ils puissent eux-mêmes œuvrer à la protection de la biodiversité.

Voici les espèces que nous avons décidé de mettre en avant :

Rouge queue à front blanc : Cet oiseau migrateur est assez peu commun, on le voit sous nos latitudes au moment de sa migration, il est d’autant plus rare que son habitat, les vergers, sont de moins en moins nombreux.

Mésange bleue : elle consomme beaucoup d’insectes, qu’elle cherche dans le feuillage, dont des pucerons mais également des insectes ravageurs comme la mineuse du marronnier. Un couple et ses petits représentent 500 insectes et chenilles par jour.

Mésange charbonnière : Comme la sitelle, elle trouve une partie de sa nourriture dans les écorces sur les troncs et branches d’arbres, elle participe à la bonne santé du capital arboré.

Grimpereau des jardins : Cet oiseau est également un mangeur d’insectes vivant dans l’écorce des arbres, c’est un auxiliaire de jardin très intéressant d’autant que son chant est remarquable.

Sitelle : Elle consomme les insectes qui s’installent dans les écorces et permet de garder des arbres en bonne santé.

Chouette chevêche Athéna : elle trouve de moins en moins d’endroits adaptés pour nicher, la présence d’un nichoir à un impact important pour le maintien de l’espèce.

Grive musicienne : cet oiseau à la particularité de consommer des escargots, à l’aide d’une pierre dont elle se sert comme marteau, elle casse la coquille de ce dernier pour le consommer, elle est donc très appréciée des jardiniers.

Osmies ou abeilles sauvages : ce sont les plus importantes pollinisatrices et les plus fragiles. Il en existe quasiment un millier d’espèces en France. Certaines sont en voie de disparition ou ont déjà disparues.

Coccinelles : c’est la prédatrice la plus connue des pucerons, mais sa larve n’est pas en reste et dévore quant à elle jusqu’à 60 pucerons par jours.

Mangeoire à écureuils : en oubliant où ils ont caché leurs gland pour l’hiver, les écureuils participent à l’ensemencement de la forêt.

Il faut savoir que l’installation de ces mini-structures n’est pas faite au hasard. Elle repose tout d’abord sur l’observation et l’étude approfondie de chaque espèce ainsi que celle du site retenu pour son implantation. C’est en connaissant sur le bout des doigts ses mœurs en milieu naturel que l’on optimise des choix d’implantation en tenant compte, par exemple, de la hauteur à laquelle on doit placer le nichoir, l’espacement entre 2 couples de la même espèce, l’exposition de l’entrée (toujours sud / est) et d’autres facteurs conditionnant l’installation des oiseaux !

Consultez le site web de Défi écologique® : www.defi-ecologique.com
Suivez l’activité via la page Facebook  ou le compte twitter de la structure.